Thomas Nordlund est metteur en scène, comédien, guitariste/compositeur et assistant à l'organisation du carnaval de Nice depuis 2012.

Il se forme au théâtre de la cité à Nice puis à l'école Auvray-Nauroy sur Paris, et est titulaire d'une licence d'études théâtrales à la Faculté de lettres de Nice.

Au cours de sa formation, il travaille avec différents intervenants tels que Claude Degliame, Eram Sobhani, Paul Charieras, Guillaume Clayssen, Numa Sadoul, Stéphane Auvray-Nauroy, Muriel Vernet et Olav Benestvedt. Son parcours lui permettra alors de découvrir et d'approfondir son profond désir de création autour d'auteurs francophones et étrangers.

Dans le cadre d'une série de levers de rideau et d'impromptus organisés par le spectacle WOYZECK (mise en scène Eram Sobhani), il aura l'occasion de jouer Vladimir dans En Attendant Godot de Samuel Beckett. Il interprètera également des poèmes d'Aimé Césaire et de Léon-Gontran Damas dans les rues de Paris en collaboration avec « Les Ateliers de République » de la mairie du 18ème arrondissement de Paris.

En 2017 il participe à Un boucan pour du silence de Marine Bellando au théâtre de l'Etoile du Nord en tant que comédien mais aussi guitariste et monte ensuite une forme courte autour de la figure de Richard III de William Shakespeare, au théâtre de Belleville, ainsi qu'en extérieur à la demande du SOUKMACHINE à la Halle Papin.

Il vivra alors cette expérience comme un tremplin : créant sa propre compagnie, il décide de monter l'intégralité de Richard III qu'il jouera en 2018, mélangeant théâtre et musique, à la Fabrique à Caen et au théâtre de la Jonquière.

Un an plus tard il participe à un atelier pour enfants sur la question du vivre ensemble avec la Compagnie Esprit Bariolé en partenariat avec la ville de Bagnolet et joue en 2019 dans trois projets différents au festival de l'Olmu, en Corse (Mesure pour Mesure de W.Shakespeare, Syndrome d'effondrement des colonies de Rebecca Vaissermann et Un boucan pour du Silence).

Alors qu'il joue dans La peau cassée de Sony Labou Tansi (mise en scène Dieudonné Niangouna), il participera également à la pièce de Rebecca Vaissermann, Salle de traite, en tant que guitariste et comédien tout en s'attelant à son dernier projet : la mise en scène de La parenthèse de sang de Sony Labou Tansi.

Après des études de lettres et d'anglais à la Sorbonne, Laure Catalan se forme au design d'espace à Olivier de Serres, puis à la scénographie théâ- trale à la Sorbonne Nouvelle et Duperré.

En 2015, elle scénographie The Judas Kiss, mis en scène par Vlada Kra- vtsova au Bedlam Theatre à Edimbourg. Elle se forme ensuite à la régie lumière et plateau au sein du service technique du Tarmac en 2017 et de lacompagnie La Rumeur en 2018. Elle assiste le scénographe James Bran- dily sur le premier projet de la #CiE, Poings, créé en mars 2018 au Préau, à Vire. À l'été 2018, elle crée la mise en espace et les costumes de Léonce et Léna, pour la première édition du Festival de l'Olmu à Olmeto, Corse. Elle se forme au métier d'accessoiriste à l'Opéra Bastille puis assiste Mal- gorzata Szczęśniak et Ania Goldanowska sur la création de Lady Macbeth de Mzensk, mis en scène par Kyrstof Warlikowski dans la même maison, en avril 2019. Elle travaille avec la #CiE et James Brandily pour leur deuxième projet, Carrosse, créé en novembre 2019 aux Scènes du Jura.

Elle assure la conception et la construction des décors de Le soleil n'est pas une boule, compagnie Les Lions sous la lune, avec Manon Grandmontagne. Elle conçoit la scénographie de Pinkhouse dans le cadre du Fringe Festival à Édimbourg en août 2019, mis en scène par Vlada Kravtsova. Elle participe également à la deuxième édition du Festival de l'Olmu en tant que costu- mière et accessoiriste pour L'ordre et l'anarchie, mis en scène par Nicolas Foray et La petite comédie, mis en scène par Lonis Bouakkaz.

Elle travaille aujourd'hui en tant qu'accessoiriste à l'Opéra Garnier et assiste James Brandily sur la scénographie de Poings, par le collectif Das Plateau, création en mars 2021.

Rebecca Vaissermann est comédienne et autrice. Elle se forme aux Cours Florent puis à l'école Auvray-Nauroy, et est titulaire d'une licence d'études théâtrales de la Sorbonne-Nouvelle. Au cours de sa formation, elle travaille avec différents intervenants tels que Claude Degliame, Etienne Pommeret, Niels Arestrup ou Georges Lavaudant. Elle travaille également avec Brett Bailey en Afrique du Sud, où elle assiste aux répétitions de Samson and Delilah. Depuis 2018, elle co-dirige le Festival de l'Olmu, un festival de théâtre en plein air en corse, où elle joue dans différents projets (l'Echange de Paul Claudel, Léonce et Léna de Buchner ou encore L'Ordre et l'Anarchie d'après Mesure pour Mesure de Shakespeare). Elle écrit et publie également un roman et plusieurs pièces de théâtre chez différents éditeurs, montées dans divers festivals étudiants à travers le monde.

En 2020, elle suit des cours de clown au Samovar, pratique la pole dance et le chant et joue notamment dans La Parenthèse de Sang de Sony Labou Tansi, mis en scène par Thomas Nordlund, avec lequel elle a déjà travaillé sur Richard III en 2018. 

Perrine Derouané fait une mise à niveau en Arts Appliqués avant d'entamer une formation de comédienne à l'Ecole Auvray-Nauroy, tout en poursuivant une licence en Arts du Spectacle à Paris 8 - Vincennes Saint-Denis. Celle-ci la conduira à l'UQAM, à Montréal, où elle s'initiera notamment au théâtre d'objet et à la mise en scène. En 2017, elle monte une forme courte autour de la pièce Le Mystère de la Charité de Jeanne d'Arc de Charles Peguy et joue dans Enfants - un spectacle jeune public mis en scène par Sophie Bonini (Cie l'A.C.S.B). Passionnée par la lumière et la vidéo, elle créer les éclairages de Je ne suis pas de celle qui meurent de chagrin ou Médée, je vais l'être - seule-en-scène de Claudia Roussel-Ortega (Cie Crier Gare), puis pour le spectacle Top Death. Elle rejoint l'équipe de RIIICHARD, mis en scène par Thomas Nordlund (Cie Nordland) comme comédienne et créatrice lumière. Elle met ses compétences en théâtre d'ombre et d'objet au service du spectacle jeune public Là où vivent les étoiles, créer par Lou Lefèbvre et Amanda Sherpa-Atlan (Cie du Peut être). Elle joue dans des mises en scènes d'Hadrien Marielle-Trehouart et Lonis Bouakkaz au Festival de l'Olmu 2018. En 2019, elle signe la lumière et fait regard extérieur pour Cette Histoire n'a pas d'Happy Ending, création d'Emilie Berry avec Manon Aounit. Elle joue pour Thomas Nordlund dans La Parenthèse de Sang de Sony Labou Tansi, et pour Marine Bellando (Cie Du Boucan pour un Silence) dans sa nouvelle création : Moi, ça va.